Triste anniversaire
Le cinquantième anniversaire du traité de Rome a été cette fois encore presque oublié, et la presse française s'est plutôt concentrée sur le sommet d'adieu de notre regretté Président que sur le contenu de la déclaration commune.
Il est vrai que depuis la vile multitude a rejeté le récent traité instaurant la Constitution ; à l'occasion d'un référendum mal préparé, entre tenants du "oui' arrogants et peu pédagogues, et disciples du non, manipulés et inconscients, l'Europe n'a plus bonne presse dans notre pays.
Ainsi, sur les 12 candidats en lice, il n'y a que trois ou quatre défenseurs du Oui, dont quelques uns des plus frileux...
Pourtant, c'était quand même un beau projet, l'Europe. 10 ans seulement après la seconde guerre mondiale, les ennemis d'hier se sont mis autour d'une table pour partager ce qui était alors essentiel à l'économie, le charbon et l'acier.
Depuis, les compétences et les territoires se sont élargis, en s'occupant (et plutôt bien, n'en déplaise aux chasseurs ou aux démagogues de tout poil) de plus en plus de domaines, et en ouvrant ses portes aux rescapés des dictatures, qu'elles soient d'extrême droite ou communistes.
L'Europe, c'est aussi l'amitié franco-allemande, les nombreux jumelages et les programmes Erasmus, l'Auberge espagnole et la liberté de circulation.
L'Europe, c'est encore le Conseil de l'Europe et les valeurs qu'il défend, comme l'abolition de la peine de mort ou le respect des accords d'Helsinki.
L'Europe, c'est enfin une conception française des services publics qui fait son chemin, profitant de la deshérence et de l'incurie des prestataires privés, comme l'illustre l'état du réseau ferroviaire de la perfide Albion.
Pourtant, depuis deux ans, depuis la faute historique de 56 % de français, l'Europe est en panne, sans plan B à l'horizon (comme d'aucuns l'avaient alors prétendu ) et à la grande joie des américains, anglais ou autres polonais qui n'en peuvent mais .
L'espoir doit cependant être de mise, car l'Europe a cependant surmonté toutes les crises précédentes, celles de la CED ou de la Chaise vide, de la contribution anglaise ou de la réforme de la PAC.
Nul doute que le 60ème anniversaire sera plus festif ....
Il est vrai que depuis la vile multitude a rejeté le récent traité instaurant la Constitution ; à l'occasion d'un référendum mal préparé, entre tenants du "oui' arrogants et peu pédagogues, et disciples du non, manipulés et inconscients, l'Europe n'a plus bonne presse dans notre pays.
Ainsi, sur les 12 candidats en lice, il n'y a que trois ou quatre défenseurs du Oui, dont quelques uns des plus frileux...
Pourtant, c'était quand même un beau projet, l'Europe. 10 ans seulement après la seconde guerre mondiale, les ennemis d'hier se sont mis autour d'une table pour partager ce qui était alors essentiel à l'économie, le charbon et l'acier.
Depuis, les compétences et les territoires se sont élargis, en s'occupant (et plutôt bien, n'en déplaise aux chasseurs ou aux démagogues de tout poil) de plus en plus de domaines, et en ouvrant ses portes aux rescapés des dictatures, qu'elles soient d'extrême droite ou communistes.
L'Europe, c'est aussi l'amitié franco-allemande, les nombreux jumelages et les programmes Erasmus, l'Auberge espagnole et la liberté de circulation.
L'Europe, c'est encore le Conseil de l'Europe et les valeurs qu'il défend, comme l'abolition de la peine de mort ou le respect des accords d'Helsinki.
L'Europe, c'est enfin une conception française des services publics qui fait son chemin, profitant de la deshérence et de l'incurie des prestataires privés, comme l'illustre l'état du réseau ferroviaire de la perfide Albion.
Pourtant, depuis deux ans, depuis la faute historique de 56 % de français, l'Europe est en panne, sans plan B à l'horizon (comme d'aucuns l'avaient alors prétendu ) et à la grande joie des américains, anglais ou autres polonais qui n'en peuvent mais .
L'espoir doit cependant être de mise, car l'Europe a cependant surmonté toutes les crises précédentes, celles de la CED ou de la Chaise vide, de la contribution anglaise ou de la réforme de la PAC.
Nul doute que le 60ème anniversaire sera plus festif ....