Cher Alexis
Un article récent lu sur le portail citoyen et contributif "AgoraVox" était consacré à Alexis de Clérel, vicomte de Tocqueville .
On connaît peu ce philosophe politique du XIX° siècle, grand écrivain mais médiocre ministre des Affaires étrangères de la IIde république (car il est vrai que les grands écrivains font souvent de mauvais ministres : Lamartine, Chateaubriand, Philippe Douste-Blazy...) qui fut longtemps condamné aux oubliettes de l'histoire car défendu, entres autres par Raymond Aron ou François Furet, celui ci après son départ du PC.
Tocqueville est donc un théoricien d'essence libérale, mais du libéralisme politique, plus qu'économique, au même titre que Benjamin Constant . Ce n'est pas un ultramontain ou un théoricien de la réaction, comme De Maistre ou Guizot, et il a défendu, entre autres, l'abolition de l'esclavage.
Sociologue, sa description du système politique américain dans "De la démocratie en Amérique" reste encore des plus actuelles, et étayée sur l'histoire et la naissance de la nation américaine.(on dirait presque du Michael Moore, mais avec un style plus policé)
C'est aussi et enfin un grand défenseur des corps intermédiaires, comme les structures décentralisées (il fut Président de ce qui s'appellait déjà Conseil Général dans la Manche), les associations et les corporations, ancêtres de nos syndicats .
Sans opposer liberté et égalité, il constate toutefois que la volonté d'égalité, le développement de l'individualisme peuvent entraîner à terme des risques pour les libertés, par l'entreprise notamment de "l'empire moral des majorités", l'ancêtre de la pensée unique.
Décentralisateur, ennemi de la pensée unique, critique de l'individualisme et défenseur de l'esprit collectif , c'est donc le premier théoricien du centrisme révolutionnaire
Des liens pour expliquer Tocqueville ou le lire :
fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville
fr.wikisource.org/wiki/De_la_démocratie_en_Amérique
On connaît peu ce philosophe politique du XIX° siècle, grand écrivain mais médiocre ministre des Affaires étrangères de la IIde république (car il est vrai que les grands écrivains font souvent de mauvais ministres : Lamartine, Chateaubriand, Philippe Douste-Blazy...) qui fut longtemps condamné aux oubliettes de l'histoire car défendu, entres autres par Raymond Aron ou François Furet, celui ci après son départ du PC.
Tocqueville est donc un théoricien d'essence libérale, mais du libéralisme politique, plus qu'économique, au même titre que Benjamin Constant . Ce n'est pas un ultramontain ou un théoricien de la réaction, comme De Maistre ou Guizot, et il a défendu, entre autres, l'abolition de l'esclavage.
Sociologue, sa description du système politique américain dans "De la démocratie en Amérique" reste encore des plus actuelles, et étayée sur l'histoire et la naissance de la nation américaine.(on dirait presque du Michael Moore, mais avec un style plus policé)
C'est aussi et enfin un grand défenseur des corps intermédiaires, comme les structures décentralisées (il fut Président de ce qui s'appellait déjà Conseil Général dans la Manche), les associations et les corporations, ancêtres de nos syndicats .
Sans opposer liberté et égalité, il constate toutefois que la volonté d'égalité, le développement de l'individualisme peuvent entraîner à terme des risques pour les libertés, par l'entreprise notamment de "l'empire moral des majorités", l'ancêtre de la pensée unique.
Décentralisateur, ennemi de la pensée unique, critique de l'individualisme et défenseur de l'esprit collectif , c'est donc le premier théoricien du centrisme révolutionnaire
Des liens pour expliquer Tocqueville ou le lire :
fr.wikipedia.org/wiki/Alexis_de_Tocqueville
fr.wikisource.org/wiki/De_la_démocratie_en_Amérique