Moment d'émotion
Le film "Indigénes" a donc été primé à Cannes, qui n'est plus seulement une terre de glamour, mais aussi le dernier forum politique altermondialiste, à voir les résultats du palmarés....
Je ne me fais guère d'illusions sur la sincérité du jury qui privilégie le politiquement correct et, qui, de ses résidences sécurisées de Neuilly ou de Hong Kong, oubliera vite les misères du monde dans son lounge avec plasma et jaccuzi.
De même, n'ayant pas vu le film, je suis incapable de mesurer si cette récompense est méritée..
Toutefois, l'idée de rendre hommage à ces soldats de 40 (comme il y eut ceux de 14 ), originaire des colonies , et qui voulaient ainsi défendre la France, leur France, ou du moins une certaine idée.
Car c'est au sein de la République (par l'armée, un des facteurs d'intégration et d'unité nationale, quoiqu'on en dise) qu'ils espéraient ainsi gagner leur place.
Cette volonté quasi viscérale était évoquée, lundi midi, dans un petit reportage du jT de France 2, où Alain Mimoun, le grand Mimoun, médaillé d'or des JO de 1956, exprimait son émotion devant cette reconnaissance tardive, lui qui a été blessé à Monte Cassino, et sa colère aussi, devant le mépris et l'indifférence qu'a provoqué le sort de ses indigénes.
Loin des diatribes communautaristes d'un Dieudonné, de la démagogie d'un Vincent Cassel ou d'un Sarkozy, voilà une bouffée d'air frais, un moment d'émotion qui a , je l'avoue, embué mes yeux ...
Je ne me fais guère d'illusions sur la sincérité du jury qui privilégie le politiquement correct et, qui, de ses résidences sécurisées de Neuilly ou de Hong Kong, oubliera vite les misères du monde dans son lounge avec plasma et jaccuzi.
De même, n'ayant pas vu le film, je suis incapable de mesurer si cette récompense est méritée..
Toutefois, l'idée de rendre hommage à ces soldats de 40 (comme il y eut ceux de 14 ), originaire des colonies , et qui voulaient ainsi défendre la France, leur France, ou du moins une certaine idée.
Car c'est au sein de la République (par l'armée, un des facteurs d'intégration et d'unité nationale, quoiqu'on en dise) qu'ils espéraient ainsi gagner leur place.
Cette volonté quasi viscérale était évoquée, lundi midi, dans un petit reportage du jT de France 2, où Alain Mimoun, le grand Mimoun, médaillé d'or des JO de 1956, exprimait son émotion devant cette reconnaissance tardive, lui qui a été blessé à Monte Cassino, et sa colère aussi, devant le mépris et l'indifférence qu'a provoqué le sort de ses indigénes.
Loin des diatribes communautaristes d'un Dieudonné, de la démagogie d'un Vincent Cassel ou d'un Sarkozy, voilà une bouffée d'air frais, un moment d'émotion qui a , je l'avoue, embué mes yeux ...