L'ennemi intime
J'ai souvent, dans ce blog , rendu hommage aux Poilus de 14, aux résistants de la première heure, aux vainqueurs de la Marne et aux mutins de 1917....
J'ai très peu évoqué la guerre d'Algérie, qui reste, 40 ans après , je crois, un des tabous les plus profonds de la société française et de l'histoire de notre pays. Je n'ai pas vu "L'ennemi intime", ni le film de Florent-Emilio Siri, ni le documentaire de Patrick Rotman et je ne connais peu de films (ils doivent se compter sur les doigts d'une main) au contraire de ceux consacrés à la Seconde guerre mondiale, qui traitent de ce sujet (les quelques rares exemples étant souvent politiques ou polémiques. Il est vrai que dans ce deuxième cas, la chose semble plus aisée, on sait où sont les héros, on sait qui sont les salauds....
Rien de tel, en effet, pour la Guerre d'Algérie. D'ailleurs, il ne s'agit pas d'une guerre mais d'une opération de maintien de l'ordre, comme le précisait d'ailleurs le jargon de l'époque...
Il est vrai aussi que les appelés de 1958 ou de 1960 sont des plus discrets et qu' ils ont toujours été quasiment muets à leur retour en métropole sur leur passé, leur vécu, les exactions des uns et les crimes des autres, les tortures des premiers et les vengeances bestiales des seconds.
On n'entend d'ailleurs parler des harkis qu'à l'occasion de légitimes revendications visant à améliorer leur sort (ils n'ont pas eu la chance d'avoir eu leur "Indigènes" comme les troupes coloniales), et gouvernement et associations d'anciens combattants , FNACA en tête ne parviennent pas à se mettre d'accord sur une date commune de célébration, le premier tenant pour le 05 décembre, les seconds pour le 19 mars , date des accords d'Evian et qui a donné son nom à de multiples places, squares ou autres parvis....
En ce sens, et quelque soit la qualité du film, l'initiative de Florent Siri et de Benoît Magimel a au moins permis, à raison de quelques articles de presse, ou d'émissions de radio de porter une lumière, parfois crue, sur cet épisode de l'histoire du XXème siècle..
J'ai très peu évoqué la guerre d'Algérie, qui reste, 40 ans après , je crois, un des tabous les plus profonds de la société française et de l'histoire de notre pays. Je n'ai pas vu "L'ennemi intime", ni le film de Florent-Emilio Siri, ni le documentaire de Patrick Rotman et je ne connais peu de films (ils doivent se compter sur les doigts d'une main) au contraire de ceux consacrés à la Seconde guerre mondiale, qui traitent de ce sujet (les quelques rares exemples étant souvent politiques ou polémiques. Il est vrai que dans ce deuxième cas, la chose semble plus aisée, on sait où sont les héros, on sait qui sont les salauds....
Rien de tel, en effet, pour la Guerre d'Algérie. D'ailleurs, il ne s'agit pas d'une guerre mais d'une opération de maintien de l'ordre, comme le précisait d'ailleurs le jargon de l'époque...
Il est vrai aussi que les appelés de 1958 ou de 1960 sont des plus discrets et qu' ils ont toujours été quasiment muets à leur retour en métropole sur leur passé, leur vécu, les exactions des uns et les crimes des autres, les tortures des premiers et les vengeances bestiales des seconds.
On n'entend d'ailleurs parler des harkis qu'à l'occasion de légitimes revendications visant à améliorer leur sort (ils n'ont pas eu la chance d'avoir eu leur "Indigènes" comme les troupes coloniales), et gouvernement et associations d'anciens combattants , FNACA en tête ne parviennent pas à se mettre d'accord sur une date commune de célébration, le premier tenant pour le 05 décembre, les seconds pour le 19 mars , date des accords d'Evian et qui a donné son nom à de multiples places, squares ou autres parvis....
En ce sens, et quelque soit la qualité du film, l'initiative de Florent Siri et de Benoît Magimel a au moins permis, à raison de quelques articles de presse, ou d'émissions de radio de porter une lumière, parfois crue, sur cet épisode de l'histoire du XXème siècle..