Elégance du Hérisson
Ce fut un des phénomènes littéraires de l'année 2006. Surnageant, avec les " Bienveillantes", dans une rentrée littéraire de plus en plus prolixe, ce livre connut un succés critique et commercial très important ( plus de 200 000 exemplaires vendus)
C'est donc avec impatience que j'ai entamé sa lecture, d'autant que le sujet était de ceux que j'apprécie: l'histoire d'une rencontre entre plusieurs personnes cabossées par la vie ou mal dans leur peau, à savoir ici une concierge quinquagénaire et autodidacte, une rejetonne de l'élite politico-intellectuelle dépressive et un retraité japonais.
L'héroine principale du livre est ainsi Mme Michel (Renée de son petit nom), concierge de son état, qui, bien d'extraction des plus modestes, est une inconditionnelle de Tolstoi, s'initie à la phénoménologie de l'Esprit (tendance Feuerbach) et se passionne pour le cinéma japonais.
C'est bien sûr très bien écrit, avec une syntaxe parfaite et plein de mots compliqués comme "impéritie" ou "imprédictible" , l'histoire est belle et ne tombe pas dans un " happy end " de circonstance mais, je l'avoue, je n'ai pas ressenti la même émotion qu'à la lecture de " Ensemble, c'est tout " ou des livres de JeanRouaud, la même passion érudite qu'à celle des sommes d'Umberto Eco, ou la même jubilation face à l'humour grinçant de la "Saga" de Benacquista.
Malgré tout , un livre qui exalte à ce point la littérature et l'usage correct de la virgule ne peut être foncièrement inintéressant et reste une lecture des plus avouables.
C'est donc avec impatience que j'ai entamé sa lecture, d'autant que le sujet était de ceux que j'apprécie: l'histoire d'une rencontre entre plusieurs personnes cabossées par la vie ou mal dans leur peau, à savoir ici une concierge quinquagénaire et autodidacte, une rejetonne de l'élite politico-intellectuelle dépressive et un retraité japonais.
L'héroine principale du livre est ainsi Mme Michel (Renée de son petit nom), concierge de son état, qui, bien d'extraction des plus modestes, est une inconditionnelle de Tolstoi, s'initie à la phénoménologie de l'Esprit (tendance Feuerbach) et se passionne pour le cinéma japonais.
C'est bien sûr très bien écrit, avec une syntaxe parfaite et plein de mots compliqués comme "impéritie" ou "imprédictible" , l'histoire est belle et ne tombe pas dans un " happy end " de circonstance mais, je l'avoue, je n'ai pas ressenti la même émotion qu'à la lecture de " Ensemble, c'est tout " ou des livres de JeanRouaud, la même passion érudite qu'à celle des sommes d'Umberto Eco, ou la même jubilation face à l'humour grinçant de la "Saga" de Benacquista.
Malgré tout , un livre qui exalte à ce point la littérature et l'usage correct de la virgule ne peut être foncièrement inintéressant et reste une lecture des plus avouables.