Adieu à l'édile
A l'heure où le maire et président de la communauté de communes où j'exerce va tirer sa révérence (pour la commune, c'est déjà fait, depuis vendredi 14 mars et pour la communauté, son mandat s'achève lundi); je souhaitais, par cette note, lui rendre un hommage d'autant plus désintéressé qu'il n'utilise guére Internet et ne pourra donc, sauf dénonciation, lire l'éloge que je lui consacre .
Il est vrai que 8 ans de collaboration presque sans ombres ni tâches, d'abord aux rênes de la commune, puis à celles de la commune et de l'intercommunalité, enfin aux seules commandes de la communauté de communes, cela crée des liens, et ce d'autant que nous avons souvent partagé une certaine connivence intellectuelle .
Outre les dossiers d'importance et les problèmes du quotidien, nous avons, en effet, souvent échangé, sur la musique classique et les Passions de Bach, sur nos récentes lectures et les matches de football, sur l'évolution du monde et le résultat des élections . Nous partagions tous les deux une certaine appétence pour la culture, pour les mots et si il était latiniste et formé aux humanités, nous avions en commun une certaine germanophilie ...
Je n'oublie pas non plus qu'il a assisté à un des événements les plus importants de ma vie personnelle, puisqu'il nous maria, en assortissant d'aileurs la cérémonie d'un très joli discours.
Elu dynamique et fédérateur, il a fait l'unanimité de ses collègues maires, même les plus sceptiques parmi les Cassandres, et son sens du compromis et de la mesure sera, je le pense, regretté.
Il aura aussi marqué ces années par des expressions qui me resteront, comme les fameux "Puteborgne " ou le gimmick "Elections, pièges à c...", sans oublier le sybillin "Débrouillez-vous avec les parents de la fille " (les connaisseurs apprécieront ).
Une page se tourne, ainsi, clairement dans ma vie professionnelle ; avec la nostalgie inévitable après tant d'années à travailler ensemble, dans le même sens du service public et du bien commun.
Je ne sais quel sera mon avenir professionnel proche, mais quelqu'il soit, ce long mandat restera de toute façon une de mes meilleures expériences ....
Il est vrai que 8 ans de collaboration presque sans ombres ni tâches, d'abord aux rênes de la commune, puis à celles de la commune et de l'intercommunalité, enfin aux seules commandes de la communauté de communes, cela crée des liens, et ce d'autant que nous avons souvent partagé une certaine connivence intellectuelle .
Outre les dossiers d'importance et les problèmes du quotidien, nous avons, en effet, souvent échangé, sur la musique classique et les Passions de Bach, sur nos récentes lectures et les matches de football, sur l'évolution du monde et le résultat des élections . Nous partagions tous les deux une certaine appétence pour la culture, pour les mots et si il était latiniste et formé aux humanités, nous avions en commun une certaine germanophilie ...
Je n'oublie pas non plus qu'il a assisté à un des événements les plus importants de ma vie personnelle, puisqu'il nous maria, en assortissant d'aileurs la cérémonie d'un très joli discours.
Elu dynamique et fédérateur, il a fait l'unanimité de ses collègues maires, même les plus sceptiques parmi les Cassandres, et son sens du compromis et de la mesure sera, je le pense, regretté.
Il aura aussi marqué ces années par des expressions qui me resteront, comme les fameux "Puteborgne " ou le gimmick "Elections, pièges à c...", sans oublier le sybillin "Débrouillez-vous avec les parents de la fille " (les connaisseurs apprécieront ).
Une page se tourne, ainsi, clairement dans ma vie professionnelle ; avec la nostalgie inévitable après tant d'années à travailler ensemble, dans le même sens du service public et du bien commun.
Je ne sais quel sera mon avenir professionnel proche, mais quelqu'il soit, ce long mandat restera de toute façon une de mes meilleures expériences ....