Sieste vespérale

Publié le par Fred

D'aucuns, membres de la famille ou amis,  croient  disposer de  photos compromettantes  lorsqu'ils  voient des clichés où je suis en train de dormir, parfois assis dans un canapé , parfois recroquevillé dans le parc de la petite dernière.

Il n'en est rien : j'assume totalement ces petites  moments de repos, souvent  inférieurs à  60 minutes,  pendant lesquels  je m'assoupis sur un divan.

Il est vrai que nous nous levons tôt ;  et que  été comme hiver,  en congés ou  les jours de travail, le week-end comme la semaine, le réveil (en l'occurence, une de nos filles, voire les deux ) ne cesse jamais de chanter. 

Et comme il n'est pas encore question de se coucher comme les poules, une fois le "Grand Journal" ou "Plus belle la Vie" terminés, nos nuits ne sont pas toujours des plus longues. 

Alors, le week-end, pour peu que de bonnes âmes (grand)paternelles s'occupent de nos petites, je m'allonge sur un sofa et m'endors quelques instants.

Les sommeils les plus courts sont d'ailleurs les plus récupérateurs : 30 ou 40 minutes constituent ainsi un seuil à ne pas dépasser, sous peine d'être quelque peu absents et lents à sortir du quasi coma . L'autre avantage de ces microsiestes est parfois aussi de donner le change et d'entendre, l'air de rien, ce que se dit ou se murmure, alors que tous nous croient endormis....

Rappellons enfin que de nombreuses sociétés savantes recommandent l'art de la sieste, réputée pour ses facutés déstressantes et récupératrices, que dans de nombreux pays, notamment du Sud de l'Europe, la sieste est une institution (et pas seulement les crapuleuses ).

Cela devient désormais une tradition vespérale et dominicale que de pratiquer l'art de la sieste : je regrette seulement que les deux plus jeunes de la famille, notre progéniture soient les seuls à ne jamais pratiquer la sieste de l'après midi ...........


Publié dans Du ressort de l'intime

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