Frente Popular
L'excellente émission de France Inter " 2000 ans d'Histoire" était consacrée il y a peu la à "Guerre d'espagne ' et aux Républicains espagnols. Dans mon Panthéon personnel, dans ma mythologie intime, la guerre civile espagnole et la défaite des républicains, lachement abandonnés par les démocraties occidentales, a toujours représenté pour moi un symbole fort de la Gauche et des combats contre la Réaction, au même titre d'ailleurs que la Révolution de 1789, le Printemps des Peuples et les poèmes de Victor Hugo contre Napoléon le Petit.
Il y a bien sur quelque chose de romantique, de manichéen (car la République espagnole a aussi sa part d'ombre) dans cette exaltation mais les mots de La Pasionara et ceux de Garcià Lorca; l'élimination du POUM (décrits dans le très beau "Land and Freedom") et les avions de Malraux, les batailles de Madrid et le siège de Tolède, les disciples de Durruti et ceux de Largo Caballero, la photo de Capa et la peinture de Picasso, les Brigades Internationales et Las Barricadas, les grands cimetières sous la Lune et "Pour qui sonne le Glas" me sont plus familiers que les "Viva la Muerte" phalangiste, les Légions Condor, l'alliance du sabre et du goupillon ou la victoire sur l'Ebre.
Plus de soixante dix ans après, l'Espagne commence seulement à faire son deuil et son travail de mémoire (malgré l'indéniable régime démocratique qui perdure depuis la mort du Caudillo, autour d'un roi légitime et fédérateur), notamment depuis l'élection inespérée de José Luis Rodriguez Zapatero, petit fils d'un officier légititimiste et républicain.
En ces temps où la Gauche est au plus mal, notamment en France, et en manque d'avenir (sinon de désir) il faut parfois se retourner vers le Passé pour revivre l'espoir en lendemains qui chantent .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27espagne
Il y a bien sur quelque chose de romantique, de manichéen (car la République espagnole a aussi sa part d'ombre) dans cette exaltation mais les mots de La Pasionara et ceux de Garcià Lorca; l'élimination du POUM (décrits dans le très beau "Land and Freedom") et les avions de Malraux, les batailles de Madrid et le siège de Tolède, les disciples de Durruti et ceux de Largo Caballero, la photo de Capa et la peinture de Picasso, les Brigades Internationales et Las Barricadas, les grands cimetières sous la Lune et "Pour qui sonne le Glas" me sont plus familiers que les "Viva la Muerte" phalangiste, les Légions Condor, l'alliance du sabre et du goupillon ou la victoire sur l'Ebre.
Plus de soixante dix ans après, l'Espagne commence seulement à faire son deuil et son travail de mémoire (malgré l'indéniable régime démocratique qui perdure depuis la mort du Caudillo, autour d'un roi légitime et fédérateur), notamment depuis l'élection inespérée de José Luis Rodriguez Zapatero, petit fils d'un officier légititimiste et républicain.
En ces temps où la Gauche est au plus mal, notamment en France, et en manque d'avenir (sinon de désir) il faut parfois se retourner vers le Passé pour revivre l'espoir en lendemains qui chantent .
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_d%27espagne