Déni de démocratie
Qu'il est dur l'apprentissage de la basse politique. Délégué (suppléant, la nuance est importante), je me suis permis d'interroger, via une question écrite (lire les questions içi Questions à Monsieur le Président de la CC ) le président de notre communauté de communes qui se trouve être mon ancien (et éphémère ) patron lorsque j'en étais secrétaire général.
On peut concevoir que la forme étant ce qu'elle est, c'est à dire un peu cinglante et pleine d'ironie, le dit président ait relativement mal apprécié cette démarche, d'autant qu'il prétend que je mets en question son intégrité ...
La séance de lundi soir dernier fut donc une succession de piques, d'allusions vachardes, se concluant par le feu d'artifice final, c'est à dire sa réponse, sur le même ton, avec des accusations de malhonnêteté intellectuelle, d'arrières pensées politiques, voire une volonté de revanche ou de prise de pouvoir.
Je l'avais bien cherché, même si ma prose était un peu ironique, le but était toutefois de poser les bonnes questions .
Jusque là, rien que de bien normal ...
Mais alors que je sollicitais un droit de réponse pour pouvoir m'exprimer et contrer certains de ses arguments, les pertinents comme les spécieux; je me suis entendu dire que étant seulement suppléant (soit donc un élu de deuxième zone, à l'en croire), je n'avais pas droit à la parole.
Comble de l'abjection, alors que mes compères délégués titulaires exprimaient l'inanité d'une telle mesure, quasiment antidémocratique, le président a mis la décision au vote et à une ou deux voix excepté (soit à presque 17 voix contre 3); le droit de parler m'a été REFUSE
Belle conception de la démocratie dans ce petit coin de dauphiné...
Deux solutions pour illustrer ce déni :
- Voltaire : "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez vous exprimer "
- Guy Beart (désolé :-) ) : " le premier qui dit la vérité devra être exécuté "
On peut concevoir que la forme étant ce qu'elle est, c'est à dire un peu cinglante et pleine d'ironie, le dit président ait relativement mal apprécié cette démarche, d'autant qu'il prétend que je mets en question son intégrité ...
La séance de lundi soir dernier fut donc une succession de piques, d'allusions vachardes, se concluant par le feu d'artifice final, c'est à dire sa réponse, sur le même ton, avec des accusations de malhonnêteté intellectuelle, d'arrières pensées politiques, voire une volonté de revanche ou de prise de pouvoir.
Je l'avais bien cherché, même si ma prose était un peu ironique, le but était toutefois de poser les bonnes questions .
Jusque là, rien que de bien normal ...
Mais alors que je sollicitais un droit de réponse pour pouvoir m'exprimer et contrer certains de ses arguments, les pertinents comme les spécieux; je me suis entendu dire que étant seulement suppléant (soit donc un élu de deuxième zone, à l'en croire), je n'avais pas droit à la parole.
Comble de l'abjection, alors que mes compères délégués titulaires exprimaient l'inanité d'une telle mesure, quasiment antidémocratique, le président a mis la décision au vote et à une ou deux voix excepté (soit à presque 17 voix contre 3); le droit de parler m'a été REFUSE
Belle conception de la démocratie dans ce petit coin de dauphiné...
Deux solutions pour illustrer ce déni :
- Voltaire : "Je ne suis pas d'accord avec vous mais je me battrai pour que vous puissiez vous exprimer "
- Guy Beart (désolé :-) ) : " le premier qui dit la vérité devra être exécuté "