A travers la campagne
L'élection présidentielle est dans à peine 5 mois, et l'on sent déjà une certaine excitation dans l'opinion, du moins celle qui, comme moi, s'intéresse particulièrement à la politique, au sens noble du terme, mais aussi, avouons-le, aux petites phrases et aux luttes intestines.
Beaucoup de choses m'ont ainsi amusé, intrigué ou agacé ces derniers mois :
* le bilan de la présidence de Jacques Chirac, entre portraits télévisuels et brulôts de librairie, la Tragédie du Président étant certainement un des plus médiatiques et des plus connus, mais qui m'apparait plus cruel pour Villepin que pour chirac, un peu comme si, à l'instar du documentaire de Rotman ou du film de Karl Zéro, on ne parvenait finalement pas à gommer l'image de sympathie qu'exsude notre président
* le développement des blogs et des chansons de campagne : entre la métamorphose de Célimène en "Ségolène", les charges anti-Sarko (rap, zuk, rock n' roll, disco), et le ridicule 'Strauss Kahn il va gagner "
* l'engouement médiatique, souvent trompeur car nous savons le microcosme souvent déconnecté du pays réel, pour le duel annoncé Sarko / Ségo, la haine dissimulée des autres candidats socialistes pour la madone du Poitou et l'ultime coup bas de la vidéo de Dailymotion sur les 35 heures à l'écucation nationale ( plusieurs commentaires à ce sujet : le procédé est à ce point petit qu'il en devient contre productif, et l'épisode a surtout démontré l'impossibilité quasi mystique de réformer l'Education Nationale, ce Moscou corporatiste et dogmatique)
* enfin la sympathie grandissante que m'évoque le positionnement de François Bayrou, le parcours atypique de ce pur produit de l'excellence républicaine, sa diatribe anti Tiers Etat et ses critiiques des nombreuses connivences entre Pouvoir et politique; le dilemne enfin entre voter pour lui qui correspond de plus en plus à certaines de mes convictions et la crainte de, en mettant son bulletin dans l'urne, provoquer un second 21 avril ......
A ce sujet, et malgré toute ma répulsion pour le personnage et ses idées, je trouverais anormal que Le Pen ne soit pas présent au second tour, pour ne pas avoir recueilli un certain nombre de signatures (même chose pour l'extrème gauche) car il représente quand même 15 % des électeurs qui, à tort plus qu'à raison, votent pour lui régulièrement
J'essaierais de renouveller l'exercice et, à travers quelques notes ponctuelles, d'illustrer à ma façon la campagne qui s'annonce
Beaucoup de choses m'ont ainsi amusé, intrigué ou agacé ces derniers mois :
* le bilan de la présidence de Jacques Chirac, entre portraits télévisuels et brulôts de librairie, la Tragédie du Président étant certainement un des plus médiatiques et des plus connus, mais qui m'apparait plus cruel pour Villepin que pour chirac, un peu comme si, à l'instar du documentaire de Rotman ou du film de Karl Zéro, on ne parvenait finalement pas à gommer l'image de sympathie qu'exsude notre président
* le développement des blogs et des chansons de campagne : entre la métamorphose de Célimène en "Ségolène", les charges anti-Sarko (rap, zuk, rock n' roll, disco), et le ridicule 'Strauss Kahn il va gagner "
* l'engouement médiatique, souvent trompeur car nous savons le microcosme souvent déconnecté du pays réel, pour le duel annoncé Sarko / Ségo, la haine dissimulée des autres candidats socialistes pour la madone du Poitou et l'ultime coup bas de la vidéo de Dailymotion sur les 35 heures à l'écucation nationale ( plusieurs commentaires à ce sujet : le procédé est à ce point petit qu'il en devient contre productif, et l'épisode a surtout démontré l'impossibilité quasi mystique de réformer l'Education Nationale, ce Moscou corporatiste et dogmatique)
* enfin la sympathie grandissante que m'évoque le positionnement de François Bayrou, le parcours atypique de ce pur produit de l'excellence républicaine, sa diatribe anti Tiers Etat et ses critiiques des nombreuses connivences entre Pouvoir et politique; le dilemne enfin entre voter pour lui qui correspond de plus en plus à certaines de mes convictions et la crainte de, en mettant son bulletin dans l'urne, provoquer un second 21 avril ......
A ce sujet, et malgré toute ma répulsion pour le personnage et ses idées, je trouverais anormal que Le Pen ne soit pas présent au second tour, pour ne pas avoir recueilli un certain nombre de signatures (même chose pour l'extrème gauche) car il représente quand même 15 % des électeurs qui, à tort plus qu'à raison, votent pour lui régulièrement
J'essaierais de renouveller l'exercice et, à travers quelques notes ponctuelles, d'illustrer à ma façon la campagne qui s'annonce