Gérontophilie
J'ai longtemps un opposant au Sénat, en raison de son élection à double degré et de sa moyenne d'âge, disons, assez élevée.
Si je reste critique sur un certain nombre de paramètres, notamment la surreprésentation des campagnes par rapport aux villes et le fait que, même lorsque l'Assemblée nationale est atteinte d'une vague rose, le mot "alternance"reste une chose impossible au Palais du Luxembourg.
Toutefois, je me dois de constater que ces inconvénients ont leurs avantages, comme toute médaille a son revers.
Tout d'abord, et c'est paradoxal, le Sénat est presque plus représentatif que l'Assemblée nationale: sais-t-on qu'il y a plus de femmes, de représentants des "minorités visibles" au Sénat qu'à l'Assemblée nationale? La raison en est le mode d'élection : les sénateurs étant élus par leurs collègues élus conseillers municipaux, conseillers généraux et régionaux et non pas au suffrage universel direct, qui a parfois des réflexes un peu plébéiens..
Il me semble également que les sénateurs légifèrent moins dans l'urgence et le compassionnel (exemple : la loi sur le logement opposable pour lequel le calendrier paraît à ce point irréaliste que les sénateurs de tout bord souhaitent en proposer un autre, plus réaliste ), sont peut-être moins soumis aux contraintes de groupe; bref, qu'ils font mieux leut travail de législateur.
Le Sénat est également l'Assemblée représentative des Collectivités locales et elle est consultée en premier sur les textes traitant de l'administration décentralisée du territoire.
Enfin, c'est un Président du Sénat, Gaston Monerville, qui s'est le seul opposé au Général, l'accusant de forfaiture lors de la révision de la constitution relative à l'élection du Président au Sufrage universel direct; lequel Général, si il avait peut-être raison politiquement, avait tort juridiquement, cette décision s'assimilant à un "coup de force "constitutionnel.
Je n'oublie cependant pas que le Sénat a longtemps été un fer de lance de la réaction, s'opposant longtemps au vote des femmes, par exemple. Toutefois, plutôt qu'une réforme raidcale et brutale qui n'aurait pas ou peu de chances de passer, c'est en modifiant sa composition, en proposant par exemple des candidats aux profils plus diverses que celui des notables de IIIème république que la Seconde Chambre jouera pleinement son rôle de contre-pouvoir
Si je reste critique sur un certain nombre de paramètres, notamment la surreprésentation des campagnes par rapport aux villes et le fait que, même lorsque l'Assemblée nationale est atteinte d'une vague rose, le mot "alternance"reste une chose impossible au Palais du Luxembourg.
Toutefois, je me dois de constater que ces inconvénients ont leurs avantages, comme toute médaille a son revers.
Tout d'abord, et c'est paradoxal, le Sénat est presque plus représentatif que l'Assemblée nationale: sais-t-on qu'il y a plus de femmes, de représentants des "minorités visibles" au Sénat qu'à l'Assemblée nationale? La raison en est le mode d'élection : les sénateurs étant élus par leurs collègues élus conseillers municipaux, conseillers généraux et régionaux et non pas au suffrage universel direct, qui a parfois des réflexes un peu plébéiens..
Il me semble également que les sénateurs légifèrent moins dans l'urgence et le compassionnel (exemple : la loi sur le logement opposable pour lequel le calendrier paraît à ce point irréaliste que les sénateurs de tout bord souhaitent en proposer un autre, plus réaliste ), sont peut-être moins soumis aux contraintes de groupe; bref, qu'ils font mieux leut travail de législateur.
Le Sénat est également l'Assemblée représentative des Collectivités locales et elle est consultée en premier sur les textes traitant de l'administration décentralisée du territoire.
Enfin, c'est un Président du Sénat, Gaston Monerville, qui s'est le seul opposé au Général, l'accusant de forfaiture lors de la révision de la constitution relative à l'élection du Président au Sufrage universel direct; lequel Général, si il avait peut-être raison politiquement, avait tort juridiquement, cette décision s'assimilant à un "coup de force "constitutionnel.
Je n'oublie cependant pas que le Sénat a longtemps été un fer de lance de la réaction, s'opposant longtemps au vote des femmes, par exemple. Toutefois, plutôt qu'une réforme raidcale et brutale qui n'aurait pas ou peu de chances de passer, c'est en modifiant sa composition, en proposant par exemple des candidats aux profils plus diverses que celui des notables de IIIème république que la Seconde Chambre jouera pleinement son rôle de contre-pouvoir