Beauté endormie
J'ai déjà évoque, dans une note précédente, les oeuvres de Walt Disney ( Euro(pe)Disney) et l'influence marquante des oeuvres littéraires et picturales sur les premières grandes oeuvres du studio, celles qu'on appelle désormais les classiques.
Un des exemples les plus prégnants de cette empreinte reste "La Belle au bois dormant ", sorti en 1959. Voilà typiquement un film qu'un enfant de sexe masculin de regarde pas; la prédetermination des sexes étant ce qu'elle est.
Le film est pourtant tout sauf mièvre, d'abord il y a peu de ces chansons parfois doucereuses dont les Disney usaient et abusaient parfois . De mémoire, seuls deux chansons, d'ailleurs assez proches mélodiquement, sont fredonnées dans le film, elles s'inspirent de plus de l'oeuvre éponyme de Tchaïchovsky, lequel est crédité au générique.
Peu d'antropomorphisme également, les personnages principaux sont ici essentiellement des humains, certes personnages de contes de fées, comme la sorcière ou les trois "tantes", les rois et les princesses .
Enfin, et ,surtout, le film est d'une indéniable qualité esthétique et d'une cohérence remarquable : les décors et costumes sont basées sur l'esthétique gothique du haut moyen âge, dont les enluminures des Tr ès riches heures du duc de Berry et si le chateau, est une copie presque parfaite de celui de Neuschwanstein en Bavière, les couleurs et l'absence de perspective sont franchement médiévales. Ainsi, le combat final entre le prince Philippe et le dragon est une véritable réécriture du combat de Saint-Georges et du dragon...
C'est d'ailleurs, paraît-il un des films qui a nécessité le plus de travail aux décorateurs .
Il me semble que c'est aussi pour cela que le film, hors du temps, a trés peu vieilli et, la comparaison est peut-être un peu audacieuse, me paraît être une des sources d'inspiration assumée ou non de "Azur et Asmar" Multicolore féérie
Un des exemples les plus prégnants de cette empreinte reste "La Belle au bois dormant ", sorti en 1959. Voilà typiquement un film qu'un enfant de sexe masculin de regarde pas; la prédetermination des sexes étant ce qu'elle est.
Le film est pourtant tout sauf mièvre, d'abord il y a peu de ces chansons parfois doucereuses dont les Disney usaient et abusaient parfois . De mémoire, seuls deux chansons, d'ailleurs assez proches mélodiquement, sont fredonnées dans le film, elles s'inspirent de plus de l'oeuvre éponyme de Tchaïchovsky, lequel est crédité au générique.
Peu d'antropomorphisme également, les personnages principaux sont ici essentiellement des humains, certes personnages de contes de fées, comme la sorcière ou les trois "tantes", les rois et les princesses .
Enfin, et ,surtout, le film est d'une indéniable qualité esthétique et d'une cohérence remarquable : les décors et costumes sont basées sur l'esthétique gothique du haut moyen âge, dont les enluminures des Tr ès riches heures du duc de Berry et si le chateau, est une copie presque parfaite de celui de Neuschwanstein en Bavière, les couleurs et l'absence de perspective sont franchement médiévales. Ainsi, le combat final entre le prince Philippe et le dragon est une véritable réécriture du combat de Saint-Georges et du dragon...
C'est d'ailleurs, paraît-il un des films qui a nécessité le plus de travail aux décorateurs .
Il me semble que c'est aussi pour cela que le film, hors du temps, a trés peu vieilli et, la comparaison est peut-être un peu audacieuse, me paraît être une des sources d'inspiration assumée ou non de "Azur et Asmar" Multicolore féérie