Retour sur terre
Lors de notre dernière séance du Conseil municipal, consacrée entre autres aux tarifs de la cantine et à la création d'un poste d'agent technique, au réglement du cimetière et au compte-rendu du comité de jumelage, la problématique de la piscine municipale a été abordée .
Notre commune de 2000 habitants possédait en effet le douteux privilège de posséder une piscine municipale d'été, qui a du fermer il y a quelques années en raison de sa non-conformité aux normes, notamment de traitement de l'eau.
Il faut savoir qu'un équipement municipal comme une piscine représente un déficit de plus de 45 000 € lorsqu'elle est uniquement d'été et de près de 150 000 € pour un établissement ouvert hiver comme été. Outre les coûts de construction et d'entretien, il faut y ajouter les fluides, l'eau bien sur mais également le chauffage, l'électricité, les dépenses de personnel ....
C'est de toute façon un équipement qu'une commune seule ne peut désormais plus assumer.
Malgré ces évidences, une minorité assez importante de conseillers souhaitaient, contre l'avis de leurs colistiers, dont j'étais d'ailleurs, remettre en eau cet équipement .
Les arguments de certains étaient, il est vrai, des plus pertinents : dimension sociale et éducative d'un tel équipement, proximité et aménagement du territoire, arguments tous motivés par une approche sociale et écologique, dans la droite ligne du développement durable, et très certainement, pour la quasi-totalité de ceux qui les défendent, de bonne foi et désintéressés.
Il en est cependant des équipements structurants comme de la culture à la télévision : tous en veulent et jurent leurs grands dieux qu'ils les fréquenteront, mais beaucoup n'y mettront jamais les pieds.
Etre élu, à mon sens, ce n'est pas céder à la démagogie, de promettre monts et merveilles et d'assumer ses choix, de se confronter aussi à la réalité et du passer du monde merveilleux des bisounours et du yaka à celui, plus pragmatique et réaliste de la gestion locale .....
Notre commune de 2000 habitants possédait en effet le douteux privilège de posséder une piscine municipale d'été, qui a du fermer il y a quelques années en raison de sa non-conformité aux normes, notamment de traitement de l'eau.
Il faut savoir qu'un équipement municipal comme une piscine représente un déficit de plus de 45 000 € lorsqu'elle est uniquement d'été et de près de 150 000 € pour un établissement ouvert hiver comme été. Outre les coûts de construction et d'entretien, il faut y ajouter les fluides, l'eau bien sur mais également le chauffage, l'électricité, les dépenses de personnel ....
C'est de toute façon un équipement qu'une commune seule ne peut désormais plus assumer.
Malgré ces évidences, une minorité assez importante de conseillers souhaitaient, contre l'avis de leurs colistiers, dont j'étais d'ailleurs, remettre en eau cet équipement .
Les arguments de certains étaient, il est vrai, des plus pertinents : dimension sociale et éducative d'un tel équipement, proximité et aménagement du territoire, arguments tous motivés par une approche sociale et écologique, dans la droite ligne du développement durable, et très certainement, pour la quasi-totalité de ceux qui les défendent, de bonne foi et désintéressés.
Il en est cependant des équipements structurants comme de la culture à la télévision : tous en veulent et jurent leurs grands dieux qu'ils les fréquenteront, mais beaucoup n'y mettront jamais les pieds.
Etre élu, à mon sens, ce n'est pas céder à la démagogie, de promettre monts et merveilles et d'assumer ses choix, de se confronter aussi à la réalité et du passer du monde merveilleux des bisounours et du yaka à celui, plus pragmatique et réaliste de la gestion locale .....