Petit bonhomme en mousse
A l'heure de se préparer en vacances, de retrouver les grands classiques de l'été : apéro et pétranque, lambada et danse des tongs, je voulais rendre un hommage, qui me vaudra encore certainement les sarcasmes d'une partie de mes lecteurs, à Patrick Sébastien.
Non à l'auteur des inénarrables "Petit bonhomme en mousse" (et dans sa version régionale "Allez Bourgoin", souvenir d'un fugace passage dans les travées du stade Pierre Rajon", ou "Tourner les serviettes", inoubliable tube des kermesses d'école maternelle, mais l'imitateur et l'animateur.
L'imitateur, car c'est le premier métier de Sébastien, et que sans avoir le talent de mimétisme extraordinaire d'un Canteloup ou d'un Michael Grégorio, ses reconstitutions avaient quelque chose de tendre et parfois d'émouvants.
Je me souviens ainsi d'une imitation de Simone Signoret d'une grande qualité, ainsi que celles initiées dans son émission "Derrière le miroir" où, grimé, il affrontait soit son double soit des proches de la personne imitée. Il y a encore une fois un petit côté "Madeleine de Proust " dans cette évocation de Patrick Sébastien car nous écoutions souvent sa radiocassette d'imitations avec la parodie du tube de Camillo "Sag Warum " version Harald Schumacher (c'est dire si cela date ) ou de Georges Brassens à la manière de Mort Schuman ou Michel Jonasz....
De même, de l'animateur, je retiendrais d'abord " Carnaval", émission d'une grande inventivité à l'époque où des hommes politiques venaient faire le show et où le but de l'émission était de maquiller et transformer uen vedette en une autre. Il y eut ainsi des moments mémorables, comme Mireille Mathieu interprétant le "Zizi" ou Serge Lama en travesti de "Comme ils disent".
Pour être honnête, je ne regarde jamais ses émissions actuelles mais du " Grand Cabaret du Monde " à son émission estivale, il faut lui reconnaître une sincérité et une fidélité envers ses amis, comme Paul Préboist en son temps. L'homme est également inventif : du "Grand Bluff " à "Joseph Lubsky", de ses émissions "judiciaires " à celles plus drôlatiques, il fourmille d'idées et va un peu dans tous les sens
Bien sur, il a un côté "beauf" de province, et est souvent parodié, moqué et raillé, parfois à juste titre.
Ceci étant, j'ai toujours une certaine tendresse pour l'homme, loin du trash d'un Benjamin Castaldi ou du démago comme Julien Courbet ou JPP ....
Et puis, il a fait récemment son "coming out " et avoué son soutien au centrisme révolutionnaire .....
Non à l'auteur des inénarrables "Petit bonhomme en mousse" (et dans sa version régionale "Allez Bourgoin", souvenir d'un fugace passage dans les travées du stade Pierre Rajon", ou "Tourner les serviettes", inoubliable tube des kermesses d'école maternelle, mais l'imitateur et l'animateur.
L'imitateur, car c'est le premier métier de Sébastien, et que sans avoir le talent de mimétisme extraordinaire d'un Canteloup ou d'un Michael Grégorio, ses reconstitutions avaient quelque chose de tendre et parfois d'émouvants.
Je me souviens ainsi d'une imitation de Simone Signoret d'une grande qualité, ainsi que celles initiées dans son émission "Derrière le miroir" où, grimé, il affrontait soit son double soit des proches de la personne imitée. Il y a encore une fois un petit côté "Madeleine de Proust " dans cette évocation de Patrick Sébastien car nous écoutions souvent sa radiocassette d'imitations avec la parodie du tube de Camillo "Sag Warum " version Harald Schumacher (c'est dire si cela date ) ou de Georges Brassens à la manière de Mort Schuman ou Michel Jonasz....
De même, de l'animateur, je retiendrais d'abord " Carnaval", émission d'une grande inventivité à l'époque où des hommes politiques venaient faire le show et où le but de l'émission était de maquiller et transformer uen vedette en une autre. Il y eut ainsi des moments mémorables, comme Mireille Mathieu interprétant le "Zizi" ou Serge Lama en travesti de "Comme ils disent".
Pour être honnête, je ne regarde jamais ses émissions actuelles mais du " Grand Cabaret du Monde " à son émission estivale, il faut lui reconnaître une sincérité et une fidélité envers ses amis, comme Paul Préboist en son temps. L'homme est également inventif : du "Grand Bluff " à "Joseph Lubsky", de ses émissions "judiciaires " à celles plus drôlatiques, il fourmille d'idées et va un peu dans tous les sens
Bien sur, il a un côté "beauf" de province, et est souvent parodié, moqué et raillé, parfois à juste titre.
Ceci étant, j'ai toujours une certaine tendresse pour l'homme, loin du trash d'un Benjamin Castaldi ou du démago comme Julien Courbet ou JPP ....
Et puis, il a fait récemment son "coming out " et avoué son soutien au centrisme révolutionnaire .....